Bienvenue sur Afouss Iyyan

Ce site a été conçu par deux jeunes d'Abalak dans le but de créer un contact permanent voire renforcer les liens d’amitié déjà existants entre tous les jeunes d'Abalak ou qu’ils se trouvent dans le monde afin d echanger pour aboutir à des idées nouvelles

le 07-03-2013 11:59

La tenue scolaire

L’histoire a montré que le milieu scolaire est un terrain de compétition de toute sorte. Compétition intellectuelle, compétition sportives et même vestimentaire. Cette dernière est déloyale dès lors que l’école  regroupe les fils des riches et ceux des pauvres. Conséquences : il n’est pas rare de voir les filles des pauvres se vendre pour se procurer quoi paraître et les garçons faire la main basse ou même voler pour imiter le style des enfants des riches. Ainsi, le milieu scolaire qui se veut être un cadre de formation des futures élites responsables se transforme en champs  de dépravation des mœurs. Voilà pourquoi l’idée géniale et salutaire d’institution de la tenue scolaire pour mettre les élèves dans presque les mêmes conditions vestimentaires.  Mais seulement, la rigueur dans l’application des dispositions du port de la tenue scolaire est devenue un sujet de discussion dans toutes les Fada de la ville d'ABALAK. Chaque jour que Dieu fait, des élèves se sont vus refuser l’accès à leurs classes pour ne pas avoir porté la « tenue demandée ». Les surveillants et autres responsables des établissements scolaires de Abalak y veuillent beaucoup. Peut-on oublier que plusieurs familles Nigériennes manquent souvent de quoi manger ? Doit-on hypothéquer l’avenir du fils du pauvre qui ne peut payer la tenue? La tenue ! Est-elle plus essentielle que les cours ? Les responsables scolaires comprennent-ils qu’ils rendent davantage précaire la situation des familles pauvres en chassant leurs enfant de l’école pour incapacité d’achat d’une tenue ? Sont-ils insensibles à la situation de certaines familles ? Les problèmes de l’éducation au Niger de façon générale et particulièrement dans la region de Tahoua ne s’arrêtent pas uniquement à la tenue. Le débat doit être ouvert sur le port de tenue dans le scolaire. Au lieu de créer des conditions d’études favorables à ces enfants on leur retire l’envie.
 


 
 
le 07-03-2013 11:19

la Fada

 A Abalagh La fada est devenu un lieu de retrouvaille, de debat. Devant leur théier ils parlent du tout est du rien. C’est leur tribune, « un service » a eux où tout se dit sans tabou. La solidarité dans les fada est si importante où tout se partage. L’animation dans les fadas fait oublié aux jeunes leur situation. Même s’ils ont les mêmes destins, il faut préciser que les fada sont créee dans la plus part des cas en fonction de conviction, vision ou idéologie. A partir du nom d’une fada ou de son slogan, on peut connaitre leur devise. Ainsi on a la fada Sgi, Fada BELLE VIE; Fada rsb; Fada FBI,Fada Happy,Fada Jfi..ect. Les fadas occupent les jeunes, mais ne règlent pas pratiquement le problème de l’emploi. On devient « fadantchés » (membre d’une fada) pour tout simplement atténuer l’impact du sous-emploi et survivre  contre la précarité..Celle-ci est aussi un lieu de repos, cadre de causerie entre amis, chomeurs, fonctionnaires, travailleurs de toute espèce.Il ya des FADA exclusivement constituées des fonctionnaires, commis de haut grade.Je crois ce phénomène de fada ne peut être imputable au seul facteur de manque de travail ou d’occupation chez les jeunes ou toute autre catégorie sociale. C’est une production de notre société qui peut revêtir des significations importantes, à mon avis. Les membres de la fada se retrouvent,s’entraident, sont solidaires entre eux, ce ne reste que pour financer le thé, la cigarette….
Certains projets, ONG passent déjà par ces regroupements pour faire passer des messages importants pour atteindre des objectifs nobles.
 


 
 
le 06-03-2013 21:28

L’éducation de la femme chez les touaregs

Une jeune fille touareg La femme est incontestablement une partenaire et /ou une complémentarité dans la vie de l’homme dont l’apport dans toute structure sociale est non négligeable. L’organisation de la vie de l’homme en quelque sorte en dépens fortement. Le texte que nous portons à votre connaissance ne constitue nullement une étude approfondie sur l’éducation chez la femme Targuie. Cela est un bref aperçu sur l’interprétation que les touaregs font du point de vue éducation de la femme vue sous certains angles. 

- Education de la jeune fille chez ses parents avant le mariage 

Dés le bas âge les parents initient la jeune fille à une éducation de base pouvant lui servir dans l’avenir quand elle aura fondée son propre foyer. Ces enseignements se basent essentiellement sur l’endurance et la persévérance. Chez la tribu « Kel aways » fortement islamisée l’éducation religieuse occupe une place de choix dans cette formation de base. Ainsi la jeune fille doit fréquenter l’école coranique pour pouvoir cerner ne serait ce qu’un minimum en règles religieuses. Elle doit apprendre par exemple quand est ce qu’elle est en état d’impureté. De sorte que même si elle n’a pas fréquentée l’école elle doit respecter certaines règles d’hygiène et capable de gérer à bien certaines situations. De ce fait indépendamment de l’école du blanc la jeune fille apprend à se débrouiller elle-même devant n’importe quelle circonstance au quelle elle pourrait faire face dans l’avenir. Elle doit apprendre à confectionner les nattes pour la cabane et pour assurer à son mari et à ses enfants sur quoi s’étaler. Elle doit également apprendre à bien préparer pour son mari et à pouvoir coudre les habits de ses enfants. Au fait avant d’arriver dans son futur foyer elle doit apprendre l’essentiel de la vie au foyer et aussi la vie sociale. Jusqu’à un certain âge de moins de 15 ans chez certaines, les jeunes filles s’habient avec une longue chemise de coton. A l’age de la puberté les parents lui recommandent un autre accoutrement se composant des pagnes communément appelés « Tari » et des chemises traditionnelles des touaregs. A un autre âge avancé même si elle ne trouve pas de mari elle est contrainte à se couvrir la tête avec un foulard traditionnelle nommé « Allacho ». 

- Le mariage chez la femme Targuie 
Le mariage est une étape déterminante dans la vie de l’homme comme point de départ de toute progéniture. Dés que le jeune garçon rencontre la jeune fille de son rêve cela marque le point de départ d’une future coexistence. Comme dans toutes les sociétés, les fréquentations se multiplient jusqu’à aboutir aux propositions du mariage. Si les deux conjoints arrivent à s’entendre l’information peut être portée aux deux familles qui auront le dernier mot. Si les parents ne trouvent pas d’inconvénients à cette union c’est alors que commencent les préparatifs du mariage. Comme dot de la jeune mariée le parent du garçon doit faire témoigner aux marabouts le chameau ou le bien matériel proposé. Cela marque l’essentiel de l’union du mariage du point de vue religieux sans tenir compte des différentes festivités entrant dans le cadre de l’organisation du dit mariage. 

- La femme comme gardienne du foyer 
La bonne marche d’un foyer dépend des habitudes et /ou de l’éducation de la femme qui s’y trouve. Elle est comme une empreinte qu’elle imprime à toutes les activités entrant dans la bonne marche et la réussite du foyer. Comme dans toutes les sociétés, avant tout la femme chez les touarègues est considérée comme gardienne du foyer. L’entretien du foyer et la garde des enfants constituent les principales activités de la femme. La particularité chez les touarègues ce que la femme en dehors de toutes les tâches précédemment cités pratique l’élevage des petits ruminants. Cette petite économie est une activité parallèle génératrice des revenus. Avec les produits de l’élevage comme les fromages, les femmes arrivent à subvenir à leurs petits besoins lors de l’absence de leurs maris partis au Sud du Niger pour la caravane. 

Loin d’être exhaustif le commentaire ci-dessus ne représente qu’une ébauche sur l’éducation de la femme targuie. Cela ne donne qu’un bref aperçu autour du gigantesque titre que constitue « l’éducation de la femme chez les touaregs » qui peut être perçu sous plusieurs angles.
 


Commentaires

 

1. lafianceedusoleil  le 06-03-2013 à 22:12:11  (site)

bonsoir,
bienvenue sur Vefblog et bonne continuation.
Votre blog est intéressant.
Douce nuit
Amicalement
Cricri

2. Afoussiyyan  le 07-03-2013 à 09:35:32  (site)

Merci beaucoup

 
 
 
le 06-03-2013 20:04

Qui sommes nous?

Nous sommes les jeunes d'Abalak et nous avons eu cette initiative pour pouvoir s'exprimer afin de donner une idèe sur la vie de la jeunesse à Abalak et echanger sur un dynamique de progrès car la jeunesse constitue l'ABC du devellopement,tant que les jeunes ne se presentent pas dans le sphere de  prises de dècisions on aboutira jamais à un devellopement digne de ce nom.Les initiateurs de ce projets sont ALI YAHYA elève au lycèe à Tahoua et ABDOULAHI ATTAYOUB etudiant au Maroc,ils ont pour objet la crèation d'un lien entre tout les camarades ayant des idèes et voulant le partager,ce blog est apolitique et ne soutient aucun mouvement en bref ce un blog independant.

Pour une aide ou des ajouts il faut nous contacter sur Abalak71@gmai.COM

Par consèquent nous invitons tout a venir nous aider dans notre demarche afin de pouvoir ateindre nos objectifs.  

 


Commentaires

 

1. Afoussiyyan  le 06-03-2013 à 21:31:38  (site)

Vous ete toujours les bienvenus

2. sidahmed  le 14-07-2014 à 05:02:01

en fait c'est trés bien présenté .........
peut etre je vai la visiter un jour...

 
 
 
le 04-03-2013 13:22

Abalak

Abalak ou Abalagh est une ville touareg du Niger, située dans le département d' Abalak et la région de Tahoua. ADMNISTRATION Abalak est une commune urbaine du département d' Abalak , dans la région de Tahoua au Niger. C'est le chef-lieu de ce département. SITUATION Abalak est située à environ 125 km au nord-est de Tahoua , et à 500 km au nord-est de Niamey la capitale du pays [1] RELIEF ET ENVIRONEMENT Abalak se trouve dans le bassin fossile d'Azawagh . La vallée d'Abalak jadis verdoyante est orientée est-ouest et est longée par plusieurs petits villages de Tamayas sur 70 km vers Agadez jusqu'à Tahoua en passant par Akebennu, Ibesetan et la grande mare de Tabalak qui, du fait du retrait du Lac Tchad du territoire du Niger, constitue aujourd'hui la plus grande mare permanente du Niger. En ce sens elle est un grand site où se développe des cultures de contre saison. POPULATION La population de la commune urbaine était estimée à 33 882 habitants en 2011. [2][3] En 1980, le village d'Abalak comptait seulement quelques centaines d'habitants. TRANSPORT La ville se trouve sur l'unique route qui traverse cette partie du pays, la N25 appelée route de l'uranium HISTOIRE L'ancien village a été fondé au milieu du siècle passé, par les nomades Tagaraygarayt, à côté d'une des toutes premières écoles créées dans l'Azawagh par les colons français. Il est le fief des touaregs religieux Kel Eghlal dont est issu, presque toujours, le Chef Spirituel des Touaregs de l'Azawagh.
 


 
 
 

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